Lucius Pompeius Volubitanus Senior
Par Legion VIII Augusta • Publié dans : Corpus
Tribun angusticlave sous le principat d’Antonin le Pieux
Les sources
L(ucio) Pompeio M(arci) f(ilio) / Claudia Seniori / Volub(ilitano) / trib(uno) mil(itum) leg(ionis) VIII Aug(ustae) praef(ecto) / cohor(tis) II Fl(aviae) Afror(um) equo / publico exornato a divo / Pio decurioni municipi(i) / sui Pompeii Antonianus et / [[Manlianus]] filii posuerunt((IAM-02-02, 00427 = AE 1957, 00059. Mauretania Tingitana, Volubilis.)) | A Lucius Pompeius Senior Volubilitain , fils de Marcus, de la tribu Claudia, tribun militaire de la VIIIe légion Auguste, préfet de la cohorte II Flavia Afrorum, agrégé à l’ordre équestre par le divin Pius (Antonin le Pieu), décurion de son municipe, ses fils Pompeius Antonianus et Pompeius Manlianus ont érigé cette statue. |
Lucius appartient à une des quatre grandes familles de Volubilis (Maroc) qui fournirent des chevaliers : les Caecilii, les Pompei, les Antonii et les Ocratii.
Il commence sa carrière par des fonctions municipales que l’inscription ne mentionne pas puis intègre l’Ordre des Décurions, véritable sénat local. Agrégé à l’ordre équestre par Antonin le Pieu, il gravit les deux premiers échelons militaires de l’ordre équestre :
- Praefecto cohortis II Flaviae Afrorum : Il sert trois ans en Tripolitaine où il commande, en tant que préfet, la deuxième cohorte des Africains. Constituée sous les Flaviens (d’où l’épithète Flavia), cette troupe auxiliaires est liée à la IIIe Augusta ((Yann Le BOHEC, La Troisième légion Auguste, Editions du CNRS, 1989, page 364.)).
- Tribuno militum legionis VIII Augustae : Sa deuxième milice équestre le conduit bien loin du climat de Lybie jusqu’en Germanie supérieure. Tribun angusticlave, il fait partie, pendant trois nouvelles années, de l’état major de la VIIIe Augusta, basée à Argentorate.
Eléments biographiques
Nous ne connaissons pas le déroulement ultérieur de la carrière de Lucius Pompeius Volubitanus Senior.
Aucune épigraphe connue ne mentionne sa troisième militia (de trois ans elle aussi), d’éventuelles procuratelles ou encore l’accès à une grande préfecture. Lucius Pompeius s’était bien engagé dans un cursus équestre mais trouva peut-être la mort en Germanie.