Quintus Solonius Severinus
Par Legion VIII Augusta • Publié dans : Corpus
Tribun angusticlave dans la deuxième moitié du IIe siècle
La Stèle
] / et Philomuso / Q(uinto) Solonio Q(uinti) f(ilio) Vol(tinia) / Severino / ex V decuriis equo / publico Luperco / IIIIvir(o) ab aerar(io) / pontifici / flamini provinciae / Narbonensis / trib(uno) militum leg(ionis) VIII Aug(ustae) / civitas Foroiuliensium / patrono((CIL 12, 03184 = D 06981 = /Nîmes 00023. Gallia Narbonensis, Nîmes/Nemausus.)) |
- Ex V decuriis : Juge des cinq décuries à Rome.
- Equo publico : Chevalier romain.
- Luperco : Luperque, une prêtrise réservée aux jeunes chevaliers romains.
- IIII viro ab aerario : Quattuorvir chargé du trésor municipal, à Nîmes.
- Pontifici flamini provinciae Narbonensis : pontife puis Flamine de la province de Narbonnaise.
- Tribuno militum legionis VIII Augustae : Tribun angusticlave de la VIIIe légion Augusta basée à Argentorate, en Germanie supérieure.
Le lapicide nous présente d’abord les fonctions et prêtrises que Quintus Solonius Severinus obtint, tout jeune, à Rome puis les fonctions et prêtrises assumées à Nîmes et en Narbonnaise. Il place en dernier la militia équestre. Ce parcours ne semble pas correctement ordonné ((H.G. PFLAUM, Les fastes de la Province de Narbonnaise, XXXe supplément à Gallia,
Editions du CNRS, 1978, pp.116-117.)) : comment admettre qu’un tout jeune chevalier devienne flamine de la Narbonnaise sans avoir rempli auparavant une milice équestre ?
Elements biographiques
Originaire de Nemausus (Nîmes), Q. Solonius Severinus commence son cursus équestre à Rome puis regagne sa terre natale pour entamer une carrière municipale et sacerdotale.
Il effectue ensuite sa milice équestre en Germanie supérieure, dans la VIIIe légion Augusta, et passe trois ans à Argentorate.
Revenu à Nîmes, il revêt le flaminat ce qui fait de lui , pour un an, le personnage le plus prestigieux de la province de Narbonnaise.
Cette inscription daterait de la seconde moitié ou de la fin du deuxième siècle. Notre tribun et flamine serait alors vraisemblablement le père de Fabius Severinus dont l’éloge trahirait, avec la mention « honori » précédant le nom, le troisième siècle.
IIIviro ca]pitali q(uaestori) [pro pr(aetore) item] / [leg(ato) pro]vinciae Ponti e[t Bithyniae] / aedili pleb(is) praeto[ri hic hos] / [hon]ores beneficio o[ptimi] / [princi]pis maturius qua[m per annos] / [pe]rmitti solet gessi[t] / [l(ocus) d(atus)] d(ecreto) d(ecurionum) // Honori / Q(uinti) Soloni Fabi Severini e(gregii) v(iri) / ob merita eius praeterita et / praesentem liberalitatem / quo maturius balineum usibus / plebis exhiberetur fabri tign(arii) Nem(ausensium).((CIL 12, 03165 = D 05680. Gallia Narbonensis, Nîmes/Nemausus.)) |