Caius Vesnius Vindex

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Tribun sous le principat de Commode, 186-187

Le Corpus Inscriptionum Latinarum présente l’ inscription CIL XI, 6053 sur une vingtaine de lignes ((E. BORMANN, CIL XI, 1901.)):

C • VESNIO • C • F • STEL
VINDICI • POPVL
VRVIN • PATRONO • SVO
ET • MVNICIPi
AEDIL • PONTIF
IIII VIR• VIARVM• CVRANDAR
TRIBVN• MILIT• LEG• VIII• AVG
QVO• MILITANTE •CVM• LIBERATA
ESSET • NOVA • OBSIDIONE
LEGIO • PIA• FIDELIS • CONSTANS
COMMODA • COGNOMINATA • EST
IPSE • VT • DEVOTISSIMVS • IMP
COMMODO • AVG••PIO . FELICI
OBLATO••HONORE• QVAESTOR
DESIGNATVS• EST• ANNORVM• XXIII
DIVISIT • OB • DEDICATION • BIGAE
DECVRION • SINGVL • X V
COLLEGIIS • OMNIBVS • XIIII• PLEBEI
ET • HONORE• VSIS • X III
L • D • D • D

Au mois d’août 1987, la découverte d’un bloc de marbre, dans une décharge des alentours de Mondaino (province de Forli) permettait de proposer un nouvel arrangement en seulement 9 lignes ((Angela DONATI, La “Biga” di Mondaino, Annali della Facoltà di Lettere e Filosofia dell’Università di Macerarata, Editrice Antenore Padova, XXI, 1988 (sic), pp.63-69. Cette note reproduit une conférence donnée par A. Donati, le 14 février 1989, à l’Université de Maceratà.)), une disposition proche du dessin jadis proposé par le Codice Ferrarini ((La bibliothèque Panizzi de Reggio d’Émilie (ville italienne d’Emilie-Romagne) conserve, dans sa section « Manuscrits », l’« Antiquarium » du frère carmélite Michele Fabrizio Ferrarini, un splendide recueil d’épigraphes et de dessins, de la fin du Quattrocento italien, notre XVe siècle.)):

C • VESNIO • C • F • STEL • VINDICI • POPVLVS • VRVIN
PATRONO SVO•ET•MVNICIPi•AEDIL•PONTIF•IIII VIR• VIARVM
CVRANDAR • TRIBVN • MILIT • LEG• VIII• AVG • QVO • MILITANTE
CVM• LIBERATA ESSET • NOVA • OBSIDIONE LEGIO • PIA• FIDELIS
CONSTANS• COMMODA • COGNOMINATA • EST•IPSE •VT• DEVOTISSIMVS
IMP • COMMODO • AVG • PIO FELICI • OBLATO • HONORE
QVAESTOR • DESIGNATVS • EST• ANNORVM • XXIII • DIVISIT
OB • DEDICATION • BIGAE • DECVRION • SINGVL • X V
COLLEGIIS • OMNIBVS • XIIII PLEBEI ET HONORE• VSIS • X III• L• D • D • D

Cette épigraphe, probablement placée sur la base du bige dont il est question, peut se lire ainsi

C(aio) Vesnio C(ai) f(ilio) Stel(latina) / Vindici popul(us) / Urvin(atium) patrono suo / et municip[i] / aedil(i) pontif(ici) / IIIIvir(o) viarum curandar(um) / tribun(o) milit(um) leg(ionis) VIII Aug(ustae) / quo militante cum liberata / esset nova obsidione / legio Pia Fidelis Constans / Commoda cognominata est / ipse ut devotissimus Imp(eratore) / Commodo Aug(usto) Pio Felici / oblato honore quaestor / designatus est annorum XXIII / divisit ob dedication(em) bigae / decurion(ibus) singul(is) |(denarios) V / collegiis omnibus |(denarios) IIII plebei / et honore usis |(denarios) III / l(ocus) d(atus) d(ecreto) d(ecurionum)((CIL XI, 06053 = CIL XIII = AE 2003, +00598 . Umbria, Urbino/ Urvinum Mataurense.)) A Caius Vesnius Vindex, fils de Caius, de la tribu Stellatina, le peuple d’Urvinum à son patron et édile municipal, pontife, quattuorvir chargé de la voirie, tribun militaire de la légion VIII Augusta …… Le peuple d’Urbino dédicace un bige honorifique sur la place publique et par décret des décurions.
  • IIIIviro viarum curandarum : Caius Vesnius Vindex entame son cursus honorum tout à fait normalement par une des fonctions de Vigintivirat ((Le cursus sénatorial commence par des fonctions préliminaires, le tribunat de légion et levigintivirat. Le vigintivirat comprend quatre commissions : des fonctions relatives à l’état civil des citoyens (X viri stlitibus judicandis), à la frappe de la monnaie au nom du Sénat (III viri auro argento aere flando feriundo), à la justice et à la police chargée des exécutions capitales (III viri capitales), enfin à la direction de la voirie urbaine (IV viri viarum curandarum). Avant les Flaviens la carrière débute par la fonction de Tribun, dans une légion, et se poursuit par le Vigintivirat. Après les Flaviens, le « cursus honorum » débute par le vigintivirat.)) celle de quattuorvir chargé d’assister les Ediles dans leurs tâches d’entretien de la voirie de Rome.
  • tribuno militum legionis VIII Augustae : Deuxième étape de sa carrière, il part pour la Germanie supérieure servir comme tribun militaire dans la VIII Augusta.

Tout l’intérêt de cette dédicace réside dans les lignes 3 à 7 qui évoquent ce tribunat et nous signalent trois faits marquants:

  1. La VIII Augusta est assiégée sans son camp d’Argentorate puis libérée de ce nouveau siège (nova obsidione, ligne 4).
  2. Elle reçoit les épithètes de « Pia Fidelis Constans Commoda » (lignes 4 et 5).
  3. Désigné (designatus) par Commode lui même pour devenir questeur dès l’age de 23 ans (au lieu de 25, ligne 5), Caius Vesnius Vindex se voit accordé un avancement de carrière de deux ans.

Comment dater l’épigraphe d’Urbino ?

En raisonnant sur les titulatures successives de la VIIIe légion, nous pouvons dater cette inscription grâce à deux autres occurrences, les « tablettes de Rottweil » et l’ inscription CIL 13, 11757, découverte à Oehringen.

 Les « tablettes de Rottweil » ((J.C. WILMANNS, Die Doppelurkunde von Rottweil und ihr Beitrag zum Städtwesen in Obergermanien, Epigraphische Studien 12, 1981, 1-182, pp. 50 et 69-70.)) :

Deux fragments de tablettes en sapin (Abies alba) ((Nima SAEDLOU et Monique DUPERON, Etude xylologique et typologique des tablettes à écriture antiques en bois à partir des découvertes faites à Saintes [ Charente-Maritime], Actes du colloque « Forêt, archéologie et environnement », 14-16 décembre 2004, pp79-86. Textes réunis et présentés par Jean-Luc DUPOUEY, Etienne DAMBRINE, Cécile DARDIGNAC et Murielle GEORGES-LEROY. Coédité par l’Office national des forêts, l’Institut national de la recherche agronomique et la Direction régionale des affaires culturelles de Lorraine.)), découvertes dans la ville de Rottweil , Arae Flaviae (Germanie supérieure), appartenaient à un triptyque ou un polyptyque. Cette partie de la tabula secunda, contenait le texte d’un acte de droit privé, délivré le 4 août (pridie Nonas Augustas) 186, lors du cinquième consulat de Lucius Aelius Aurelius Commodus et du deuxième consulat de Manius Acilius Glabrio:

]V[1]VG[1]S[1]A REMV[3]L[2]OSVNI[1]AEQVE ORB[1]VTERAV[1]O N TOSRMEGI[1]GE[1]EVR[1]D[3]AD[1] OET[3]LRI[1] CANAN[1]I[3]E[3] / [3]entos ex condemnatione Iuventi Caesiani / [legati felicissimi Augusti l]egionis VIII August(a)e Pi(a)e Fide(lis) legatos Secundio Secundi / [3] Prifernio Victorino X qui(n)gentos faeneratos / [3]ntos sebtuaginta(!) sex denarios reliquos / [3] sescentos sebtuaginta(!) tres creditos denar(i)os / [3]EN[1]V[1]DI[2]AR[1]DV[3]S[3]I vindicaret / [3] ni traderet in quam rem pari examine / [3] actum municipio Aris pridie N(onas) Augustas / [Imp(eratore) Marco Aurelio Commodo Anto]nino Augusto Felice quinquies et Manio / [Acilio Glabrione bis consuli]bus tributis et intributionibus o(m)nibus ex ea / [summa? 3]e census [((AE 1956, 00090 = AE 1959, 00141 = AE 1981, 00691. Germanie supérieure, Rottweil/ Arae Flaviae))

Il s’agissait probablement de l’assignation d’un procurateur privé qui aurait du faire rentrer plusieurs sommes d’argent, atteignant et sans doute dépassant 1449 deniers.
Cette condemnatio de Marcus Iuventius Caesianus, légat de la legio VIII Augusta Pia Fidelis ne concernait pas des militaires, elle reste jusqu’ici le premier témoignage d’une délégation de jurudiction civile à un légat de légion qui se trouvait ainsi nanti d’une fonction comparable à celle des legati proconsuli dans les provinces sénatoriales.
Dans ce texte, les qualificatifs « Pia Fidelis » désignent la VIIIe légion Auguste.

l’inscription d’Oehringen

[N]ym[p]his / pro salute et Vi/ctoria Imp(eratoris) [[C[o]m]]/[[modi]] Antonini / Aug(usti) Pii [[Felici[s]]] ius/su Clementis / Dextriani leg(ati) / Aug(usti) pr(o) pr(aetore) quod / aqua non esse[t] / induxit per Iul(ium) De/[m]etrianum |(centurionem) leg(ionis) V[III] / Aug(ustae) P(iae) F(idelis) C(onstantis) [[Commod(ianae)]] / per pedes / Crispino et Aeliano co(n)s(ulibus) ((CIL 13, 11757. Germanie supérieure, Oehringen/ Vicus Aurelius.))

Cette fois les épithètes « Pia Fidelis Constans Commodiana » honorent la VIIIe légion Augusta.
Le consulat conjoint de Lucius Bruttius Quintius Crispinus et de Lucius Roscius Aelianus indique l’an 187.

Dans la dédicace honorifique d’Urbino, la VIII Augusta est surnommée (cognominata est) Pia Fidelis Constans Commoda pour avoir été libérée d’un nouveau siège (cum liberata nova obsidione). Cette épigraphe se placerait donc entre août 186 ( les « tablettes de Rottweil ») et l’année 187 ( le CIL 13, 11757).

À quels évènements ferait-elle allusion ?

Ainsi, à la fin de l’année 186 ou au début 187, la VIII Augusta aurait été assiégée dans son camp d’Argentorate puis libérée. Nous ne disposons que d’une seule source littéraire ((HERODIEN, Histoire des Empereurs romains de Marc Aurèle à Gordien III (180 ap. J -C. – 238 ap. j.-C.) traduit par Denis ROQUES, « La roue à livres », Paris, 1990). Nous savons fort peu de choses sur cet historien romain de langue grecque. Son histoire fut probablement publiée vers 250.)) évoquant de tels faits pour ce court laps de temps :

« Peu de temps après (la mort de Cleander), un autre complot (…) fut fomenté contre lui (= Commode). Un certain Maternus, qui précédemment, comme soldat, avait osé commettre une foule d’actes délictueux, déserta. Il persuada d’autres camarades d’abandonner comme lui leurs tâches et eut rapidement à ses côtés une troupe importante de malfaiteurs.
Maternus commença par piller villages et campagnes au cours de ses raids, puis lorsqu’il disposa d’une quantité importante d’argent, il rassembla autour de lui une bande encore plus considérable de malfaiteurs en leur promettant de fortes récompenses et en les associant au partage du butin. Il en fit assez pour qu’on considérât ces gens-là non plus comme des pillards, mais comme des ennemis. Ils s’attaquaient désormais à de très grandes cités, délivraient et libéraient tous ceux qui, pour tel ou tel motif, se trouvaient incarcérés, leur assuraient l’impunité et par des bienfaits les attiraient dans leur coalition.
Ils parcoururent en totalité le pays des Celtes et des Ibères, où ils agressèrent les cités les plus puissantes : ils y mettaient partiellement le feu, en pillaient le reste, puis opéraient leur retraite. Quand on porta ces faits à la connaissance de Commode, il écrivit, sous le coup d’une vive colère, des lettres fort comminatoires à tous les gouverneurs de province, pour leur reprocher leur indolence, et leur enjoignit de mettre sur pied une armée contre ces trublions. Ces derniers apprirent qu’une troupe se constituait pour lutter contre eux. Ils s’éloignèrent alors des régions qu’ils dévastaient et subrepticement, par des raccourcis inaccessibles, s’infiltrèrent par petits groupes en Italie ; »
(Hérodien, Histoire des Empereurs romains de Marc Aurèle à Gordien III. )

Assiéger une légion de plus de 5000 hommes ou la bloquer dans son camp, même momentanément, par un harcèlement continu, n’est pas une mince affaire. … Cela suppose un grand nombre d’assaillants, une bonne logistique et une certaine connaissance de la science des sièges. Maternus dispose probablement de moyens se rapprochant plus de ceux d’une armée réglée que d’une simple troupe de brigands. Il entretient vraisemblablement une « véritable guerre des déserteurs », le « Bellum desertorum » ((G. ALFÖDY, Bellum Desertorum, Bonner Jahbücher, 171, 1971, pp.367-376.)).

Commode rappele à l’ordre Marcus Elvius Clemens Destrianus, gouverneur de Germanie supérieure, Clodius Albinus en Gaule Belgique, Pescennius Niger en Aquitaine et enfin Septime Sévère ((Anne DAGUET-GAGEY, Septime Sévère, Biographies Payot, 2000.)), légat pro préteur, gouverneur de la Gallia lugdunensis ( en 187-188). Les efforts conjoints de ces trois hauts personnages (( Ironie du sort, ces trois hommes devaient se disputer l’Empire quelques années plus tard (193-196).)) libèrent Argentorate et mettent en fuite Maternus.

Le « brigand » réussit quand même à s’échapper pour passer en Italie où il poursuit ses exactions. Il prépare un complot contre Commode lui-même avant d’être enfin pris et exécuté au printemps 187 ((« Maternus avait maintenant d’autres projets : il songeait à l’Empire et à des entreprises plus importantes. À l’en croire en effet, comme ses initiatives passées avaient connu le succès au–delà de toute espérance, il lui fallait maintenant réussir en accomplissant quelque grand dessein ou, puisqu’il vivait en plein danger, trouver une mort qui ne fût ni commune ni déshonorante. Mais il se disait qu’il ne disposait pas d’une force armée assez importante pour affronter Commode à égalité et en terrain découvert da masse du peuple romain était encore, il le voyait, fidèle à ce dernier, ainsi, du reste, que la garde impériale). Aussi Maternus espéra-t-il triompher de son adversaire par la ruse et l’habileté. Et voici le projet qu’il imagina. Au début du printemps de chaque année, et à un jour déterminé, les Romains organisent une procession en l’honneur de la Mère des Dieux. Chacun porte devant la statue de la déesse tout ce qui, selon lui, symbolise sa richesse, et les empereurs y présentent leurs trésors, merveilles dont le matériau ou la qualité artistique font le prix. Comme l’on jouit alors d’une liberté totale, on peut se livrer à tous les divertissements imaginables et prendre l’apparence qu’on veut, et il n’existe point de dignité si grande ni si considérable qu’il ne soit loisible à quiconque de revêtir : par jeu on déguise la réalité, et assez bien pour qu’on ne puisse aisément distinguer le modèle de l’imitation. Maternus trouva que c’était là une bonne occasion de masquer son complot. En effet, en prenant lui-même l’uniforme des prétoriens, en en habillant pareillement ses complices, en se mêlant enfin à la foule des gardes pour sembler faire partie intégrante sans donner l’éveil à personne, il espérait pouvoir fondre sur Commode et l’assassiner. Mais une trahison se produisit : certains comparses de Maternus avaient pénétré par avance dans la ville et révélé la conjuration (la jalousie les y incitait, et la pensée de devoir trouver en lui non plus un brigand, mais un maître, un empereur). Avant le jour de la fête, donc, Maternus lui-même fut arrêté et eut la tête tranchée, et ses affidés subirent les châtiments qu’ils méritaient. Quant à Commode, il célébra la fête en offrant un sacrifice à la déesse, en lui rendant des actions de grâces et en participant avec joie à la procession ; et durant la tête le peuple romain accomplit solennellement des sacrifices pour le salut de l’Empereur.”
(Hérodien, Histoire des Empereurs romains de Marc Aurèle à Gordien III, traduit par Denis ROQUES, « La roue à livres », Paris, 1990).)).

Des récompenses mesurées

L’Inscription « cum liberata esset nova obsidione » apparaît comme une forme passive ((J. LINDERSKI, Caelum Arsit And Obsidione Liberare: Latin Idiom And The Exploits Of The Eigth Augustan Legion At The Time Of Commodus, Zeitschrift Für Papyrologie Und Epigraphik, Dr. Rudolf Habelt, GMBH?BONN, Band 142, 2003, pp.241-255. (1) )). Elle suggère que la VIII fut honorée par Commode pour avoir simplement été libérée d’un siège ?
Pour cela le jeune tribun bénéficie d’une récompense somme toute mineure sous la forme d’un avancement rapide de début de carrière puisqu’il devient questeur à l’age de 23 ans au lieu d’attendre ses 25 ans.
Il ne reçoit ni phalères, ni couronne, ni armillae pour une action d’éclat typiquement militaire. Il semble que Commode récompense sa seule fidélité, « devotissimus », et nous ne savons rien des « dona militari » qu’auraient éventuellement reçus les autres tribuns.
Nous pouvons nous demander si, à ce moment précis, Caius Vesnius Vindex ne gardait pas son camp à la tête d’un effectif réduit, une ou deux cohortes par exemple. A moins que sa seule éloquence et son exemple suffirent à persuader ses pairs et ses légionnaires de garder la position jusqu’à l’arrivée des renforts, évitant ainsi un ralliement aux séditieux ? Aucun combat significatif n’aurait alors opposé la VIIIe Augusta aux brigands de Maternus.

 

Honoré et prolixe

L’inscription d’Urbino témoigne de la dédicace d’un bige honorifique de la part des décurions et du peuple d’Urbino à leur patron. Comme souvent le récipiendaire se rend protagoniste ((Angela DONATI, La “Biga” di Mondaino, Annali della Facoltà di Lettere e Filosofia dell’Università di Macerarata, Editrice Antenore Padova, XXI, 1988 (sic), pp.63-69. Cette note reproduit une conférence donnée par A. Donati, le 14 février 1989, à l’Université de Maceratà.)) par une large distribution de deniers, 5000 deniers à chaque décurion, 4000 deniers au collège des décurions et enfin 3000 deniers à la plèbe… Caius Vesnius Vindicus sut se montrer munificent !

Auteur : Legion VIII Augusta

Histoire vivante et reconstitution historique du Ier siècle après J.C.

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